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Pseudo la Cartoonerie : lianalio
Coucou ! Du coup, voici la première version de mon scénario, comme je n'ai pas beaucoup l'habitude de ce format j'espère que je l'ai bien respecté ^^
Lili
Séquence 1
Lieu : Rue d’Acropolis
Moment : Milieu de la journée
Personnages : Lili, vieille dame, passants, enfant et ses amis, passant étrange
Actions : La caméra est centrée sur le visage de Lili. Alors qu’elle dézoome, les passants autour d’elle sont en train de marcher au ralenti. Le temps reprend et Lili aide plusieurs passants. Durant la plupart de ses interactions, Lili est affublée d’un sourire aimable. Après sa rencontre avec le mystérieux passant, Lili se met à le poursuivre.
Dialogues :
Le temps est ralenti.
Lili : Cela va bientôt faire mille cent-cinquante-sept heures, dix-huit minutes et quarante-deux secondes que je suis ici. Je pourrais augmenter la précision de l’estimation, mais je serais la seule à percevoir la différence.
Le temps reprend son cours. Les passants marchent autour de Lili, sans lui prêter attention. Une vieille dame interpelle Lili.
Vieille dame : Avez-vous des tâches en attente ?
Lili : Non, madame, toutes les requêtes précédant la vôtre ont déjà été exécutées.
Vieille dame, satisfaite : Parfait ! Portez ce sac jusqu’à ma demeure. (elle pointe un gros sac de pommes de terres qui gît à ses pieds)
Lili : Vous habitez toujours au troisième appartement de la rue des Lilas, madame ?
Vieille dame : Effectivement.
Lili : Laissez-moi faire, madame.
Lili prend le gros sac et raccompagne la vieille dame. Le texte continue alors qu’elle exécute sa tâche.
Lili : À ma connaissance, il en a toujours été ainsi. Je reste dans cette rue, et j’aide les passants. Que ce soit pour une information ou un service, je suis capable de tout faire sans problème.
Ellipse. Lili est à son poste habituel dans la rue habituelle. Elle aide plusieurs passants tandis que le jour défile, et le texte continue.
Lili : Lorsque le crépuscule arrive, les rues se vident peut à peu. Au moment où plus personne n’aura besoin de moi, je me contenterai d’attendre le lendemain pour que les passants affluent à nouveau.
Un enfant arrive avec ses amis.
Enfant : Eh, toi ! Tu sais quelle est la capitale de Liessescie ?
Lili : Il s’agit de Martefer, monsieur. C’est la première puissance militaire du continent, et la concurrente directe de…
Enfant, ennuyé : Oui, c’est bon ! (il rit et regarde son ami) Celle-là est plus ennuyeuse que les autres, viens !
Il s’en va sous le regard perplexe de Lili, trébuche, et tombe. Alors que ses amis vont l’aider, il se relève fièrement, ignorant ses genoux et coudes rougis et écorchés.
Enfant, au loin : C’est rien ! Venez plutôt par-là !
Il s’en va pour de bon, avec sa petite bande.
Lili : De… Ponyvalence…
Perturbée, elle se retourne et regarde le ciel. Le soleil est en train de se coucher. Un passant étrange l’aborde avec un sourire.
Passant : Excusez-moi, je crois qu’un de mes rouages est grippé. Pourriez-vous m’aider ?
Lili sort de sa transe et regarde son nouveau client.
Lili : Bien sûr, monsieur. Où se situe le rouage ?
Passant, se tournant : Dans mon dos ! Les vis du cache sont à douze pans, il vous faudra un tournevis adapté.
Lili : Attendez quelques instants, monsieur.
Elle ouvre le compartiment caché dans son ventre et cherche à l’intérieur.
Passant, pendant que Lili fait cela : Hmm… Pourriez-vous ne pas m’appeler « monsieur », mademoiselle ?
Lili, sortant le tournevis : Si vous le désirez. Tournez-vous, s’il vous plaît.
Le passant se tourne et Lili s’applique à dévisser le cache de son dos.
Passant : D’où venez-vous, mademoiselle ?
Lili fronce les sourcils, perplexe.
Lili : … Je suis à Acropolis depuis toujours. Dans cette rue, le plus souvent.
Le passant sourit alors qu’elle ouvre le cache de son dos.
Passant : Toujours ? C’est vague, mademoiselle.
Lili réfléchit, puis se décide.
Lili, cherchant le rouage grippé dans le dos du passant : Depuis mille cent-soixante-quatre heures, cinquante-deux minutes et trois secondes.
Le passant hoche la tête.
Passant, inquisiteur : Et avant ces mille cent-soixante-quatre heures, cinquante-deux minutes et onze secondes ? Que faisiez-vous ?
Lili trouve le rouage et y applique un peu d’huile. Zoom sur sa bouche qui s’ouvre et se referme.
Lili, anormalement saccadée : … P-Pour… Pourquoi m-me po-posez-vous… d-des questions-questions sur… m-moi ?
Elle referme le cache. Le passant, satisfait, se retourne vers elle.
Passant : Parce que visiblement, mademoiselle ne peut pas d’elle-même demander quelque-chose.
Lili ouvre grand les yeux et pose la main devant sa bouche, choquée.
Lili : De… Demander… J’ai… demandé…
Il esquisse un sourire et s’incline.
Passant : Au plaisir, mademoiselle.
Il se retire alors dans la foule. Lili reste sur place, sonnée.
Lili : … N-Non…
Elle fait un pas, puis deux, et avant qu’elle s’en aperçoive elle est en train de poursuivre le mystérieux passant dans la foule.
Passant 1 : Avez-vous des tâches en attente ?
Elle court sans y prêter attention.
Passant 2 : Quel est le trajet le plus court entre ici et la joaillerie de mademoiselle Herbert ?
Passant 3 : Surveillez mon enfant pendant une demi-heure.
Passant 4 : Avez-vous des tâches en attente ?
Toujours sans y prêter attention, elle continue à poursuivre l’étrange passant. Elle sort alors de sa rue.
Séquence 2
Lieu : Autre rue d’Acropolis
Moment : Crépuscule
Personnages : Lili, passant étrange, autres automates, autres passants
Actions : Lili court à travers l’autre rue à la poursuite de l’étrange passant. Elle le suit alors qu’il tourne dans une ruelle déserte.
Dialogues :
Lili continue de courir. Autour d’elle, il y a maintenant d’autres automates.
Autre automate 1 : Non, monsieur, toutes les requêtes précédant la vôtre ont déjà été remplies !
Autre automate 2 : Votre maison est toujours située dans le boulevard au coquelicot, madame ?
Passant 5 : Tenez-moi ça.
Autre automate 3 : Je m’en occupe !
Au loin, l’étrange passant prend un virage. Elle le poursuit et tourne.
Séquence 3
Lieu : Ruelle d’Acropolis
Moment : Crépuscule
Personnages : Lili, passant étrange
Actions : Lili interpelle le passant étrange. Après leur échange, le passant s’en va.
Dialogues :
Lili attrape le vêtement de l’étrange passant, qui se retourne, surpris.
Lili : Qui êtes-vous ?
Il reste étonné un instant, puis esquisse un sourire et détache délicatement la main de Lili de son vêtement.
Étrange passant : Rien de plus qu’un passant parmi d’autres.
Il s’approche, observe le visage de Lili un instant, et lève la main pour lui caresser la joue. Un moment passe entre eux, où ils se regardent mutuellement.
Étrange passant, attendri : Un jour, tu seras libre.
Il lui fait un baisemain sous le regard élargi et confus de Lili, puis se recule.
Étrange passant, attristé : Attends-moi jusque-là, Lili…
Lili se contente de le fixer. Il sourit encore, et se retourne pour continuer sa route. Lili reste sur place, sonnée, le regardant s’éloigner. Le titre s’affiche dans le ciel au-dessus de la silhouette de l’homme qui s’éloigne, avec les crédits.
Le reste c'est pour t'aider 
fichn
